
CHAMANISME
Entre, ici est ta demeure
LE CHAMANISME,
Le terme « chamanisme » est un mot générique, originaire des montagnes de l'Altaï, en Sibérie.
Le mot « chamanisme » dérive du mot « saman » d’origine tungus/toungouse ou evenki (Sibérie).
Les chamans ou chamanes sont les hommes-médecine ou guérisseurs, visionnaire, médecin de l'âme qui marche entre les mondes, visible et invisible, ce sont eux qui maintiennent l’équilibre écologique, spirituel et social de leur communauté.
Le chamanisme repose sur l'unité de toutes choses ; la prise de conscience que, dans l'univers, tout est relié, ainsi que toute vie, toute forme et toute substance émanent de la source originelle, sont sacrés et font partie du Tout, cette notion est fondamentale dans le chamanisme.
La plus ancienne méthode permettant d'utiliser les états de conscience modifiés pour trouver des solutions à des problèmes et pour soigner.
C'est une expérience personnelle, intime avec l'univers, ses forces et la conscience.
Par leur utilisation des états modifiés de conscience (« transe chamanique ») en vue de faire voyager leur âme dans d'autres réalités (« l'autre monde »).
Pour provoquer ce voyage, ils utilisent, selon les cultures, de multiples outils, dont le chant, la danse et le tambour, qui leur permettent de sortir des limites arbitraires et consensuelles de la réalité dite « ordinaire ».
L’histoire du chamanisme remonte à la nuit des temps, mais n’est connue que depuis cinq siècles.
Il aura fallu que les Européens se mettent à explorer les continents et qu’ils rencontrent un peu partout dans les forêts amazoniennes, dans les steppes sibériennes, dans les prairies américaines, dans les déserts australiens et sur la glace arctique, des individus qui affirmaient pouvoir communiquer avec les esprits afin de guérir les malades, pour que cette pratique millénaire intéressât les scientifiques, et les premiers explorateurs, au seizième siècle.
C’est au dix-neuvième siècle, à la naissance d’une nouvelle discipline, l’anthropologie, pour que les peuples indigènes qui pratiquaient le chamanisme, souvent traités de « sauvages » et de « primitifs », commencent à intéresser les premiers scientifiques de l’humain.
Ils s’aperçurent bien vite, que ces hommes-sorciers n’étaient pas fondamentalement différents d’eux-mêmes.
